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  • Photo du rédacteurJuliette Demanet

Comment It It Anita m’a e*luiké (de France).

Dernière mise à jour : 20 janv. 2022

Tout commence un vendredi soir à Vendôme aux Rockomotives (big up au passage).


J’étais présent pour représenter Radio Béton (big up 2). Comme cela arrive souvent lors des directs radios, un groupe que je ne connais que depuis quelques heures se retrouve en face de moi pour répondre à mes questions et celles d’un de mes plus vieux camarades de plateau radio (big up Nathan). Donc ce groupe, des Belges, c’était It It Anita. Le stress est palpable de notre côté, mais le calme qu’impose le groupe nous fait forte impression et nous contamine (big up aux pangolins x coronavirus). Quelques heures plus tard, devant la salle (le Minotaure), je souhaite la bonne soirée à un ami venu voir The Do. Et là, la grâce me touche, des échos lointains me font faire demi-tour et je quitte mon pote. Je dis cette phrase: “désolé j’y vais, mais ça sonne comme At the drive in”. Quelques secondes plus tard, je suis devant. Grosse guerre… c’était en 2015 et mon amour pour It It Anita commence.


La vie fait son opprobre et les années passent (seulement trois). À ce moment de ma vie, j’avais accompli un de mes objectifs principaux: arrêter de travailler en radio et me former au milieu de “l’industrie musicale.” Ensuite, hasard du calendrier, je suis en plein dans mon stage de fin d’études dans le cadre des formations d’Issoudun (big up LFI) et j’arrive à négocier ma présence au festival le plus important pour moi (Aucard de Tours) car Sopico (big up la 75e session), que j’accompagne dans le cadre de ce stage, y joue. Et devinez qui d’autre y joue ? It It Anita. Ce n’était pas la première fois que je les revoyais, mais c’était un signe de l’univers (j’aime bien quand on ressent ces moments ou tu te demandes presque si ce n’est pas le Truman Show). Concert de dingue, ambiance joyeusement apocalyptique. La vidéo ici (filmé par Nivek et Ludo <3 ):



Fin de concert, une envie me prend: aller parler au groupe. J’avais compris qu’un label avait été créé par eux (Luik Records, big upcetion) du coup, direction le stand de merchandising. Et là, je sors tout. Que je me forme dans le milieu de la musique, que je me spécialise dans le droit d’auteur, que je veux travailler de la musique qui me parle, que je veux pas aller à Paris, que du coup allez je m’installe à Liège et on fait des trucs avec Luik. Et là Damien me dit qu’il hésite à arrêter notamment parce qu’il est tout seul (il était encore seul à gérer Luik Records, et il ne se contentait pas de défendre It It Anita mais aussi plein d’autres projets cools que vous pouvez découvrir partout ici ou ici ou ). C’était le 9 juin 2018. Le soir même, la décision était prise. Et en septembre, devinez qui commença à dire “oufti”, “poreau” et “nonante” ?


Forcément il fallait que j’en parle dans Luik Stories car j’avoue qu’en 2015 durant les slams, chenilles et battles de break dance (c’était le bordel ce concert), jamais j’aurais cru qu’une telle aventure humaine se profilerait 3 ans plus tard.

Ca c’est une photo que j’ai prise sur le retour d’Eurosonic. C’est pour dire que la lumière on peut la voir partout, sauf quand on met des lunettes de soleil. Ce qui, je trouve, colle parfaitement à ce que je dis plus haut…

Si tu veux lire comment It It Anita a e*luiké Arnaud, notre booker des Flandres, tu peux lire son histoire ici

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